vendredi 26 septembre 2008

Jour 7 : Theodulpass-Zermatt

Compte-rendu de la journée 7 (samedi 13 septembre 2008) :
Theodulpass-Zermatt
Rédaction : Stef

Lever à 6h30. C'est assez tôt même si nous n'avons que nous n'avons que 4h de marche. On est jamais trop prudent.
L'objectif est de prendre le train à Zermatt à 16h00.

Nous avons entendu de la pluie toute la nuit. En se levant, nous constatons que, en fait de pluie, il a neigé une bonne partie de la nuit.

Le temps de ranger les sacs, de prendre le petit dej et c'est parti.


Il est prévu 1h de marche pour atteindre Gandegghütte (refuge de Gandegg).

Nous commençons par descendre le glacier sur la gauche afin de le traverser sur une portion plus plate et sans crevasse.

La neige tombe très fort et limite fortement la visibilité.
Arrivés devant un éperon rocheux, nous sommes obligé de remonter un peu sur le glacier car de nombreuses crevasses se positionnent entre nous et le côté droit.

Arrivée de l'autre côté, nous descendons le long du glacier mais nous ne trouvons pas le chemin. De temps à autre, l'un d'entre nous met le pied dans un trou recouvert de neige. Rien de grave les trous sont de petites taille.

Nous sommes pris d'un doute concernant le chemin. Nous sortons la carte, toujours sous la tempête de neige. Nous pensons avoir descendu trop bas et décidons alors de remonter.

Au moins 2h se sont écoulées depuis notre départ.

De temps à autre, la tempête perd en intensité et nous apercevons des bâtiments. Notamment notre refuge de départ plus haut.
Nous faisons un détour pour éviter une grosse butte et des zones très crevassées.
Cependant, chacun d'entre nous met les pieds dans uns crevasse à un moment ou a un autre. Le sac à dos et nos compagnons nous évitent de tomber plus bas.

Le moral est au plus bas. L'objectif d'avoir le train de 16h00 s'estompe.

Nous continuons de remonter à un faible rythme faible en évitant les crevasses.
Nous arrivons à des cahutes utilisées pour les remontées mécaniques.
Nous nous mettons à l'abri dans l'une d'elle.

Nous nous rendons compte que nous avons remontons bien plus haut que notre point de départ.
A la faveur d'une éclaircie, nous apercevons notre refuge du départ. Nous décidons de nous y rendre en suivant les pistes de ski.

Arrivée au refuge, il est environ 12h35. Nous sommes partis à peu près 5h !!

Nous expliquons notre situation à la tenancière qui est étonnée que quelqu'un ai pu se perdre ici...

Elle nous explique donc qu'il suffit de suivre les câbles des télécabines pendant une heure pour se rendre à Gandegghütte en évitant les crevasses.

Rassurés par ses propos, nous décidons de repartir sur le champ.

Après une heure de descente en suivant les conseils de notre amie, nous arrivons à la station de ski. Nous demandons à un local la route de Zermatt et celui-ci nous explique qu'il y a une télécabine qui y descend.

10 minutes plus tard :


Allégés de 20€ chacun, nous arrivons à Zermatt un peu après 14h00.

Nous avons le temps de nous faire un petit resto avant de prendre le train.

Nous enchaînons ensuite les trains :
  • Zermatt-Visp,
  • Visp-Lausanne
  • Lausanne-Paris




Les photos du jour 7

Jour 6 : Breuil Cervinia-Refugio Theodule

Compte-rendu de la journée 6 (vendredi 12 septembre 2008) :
Breuil Cervinia-Theodulpass
Rédaction : Ced & Stef

Lever tard, ouf, l'objectif est de prendre le bus direction Breuil à 10h.
Nous rangeons donc le bungalow. Le temps est très humide. Nous partons en configuration pluie.


Arrivée à Breuil à 10h30.

Début de 4h d'ascension vers le Théodule. Ced est à la rue.
Nous montons tranquillement au milieu des pistes de ski.

Nous faisons une petite pause vers 13h00 vers Fornet (2800 m).


Toute la montée se déroule dans une humidité constante.


Petite journée de marche pour dormir au refuge.

Arrivée au refuge, partie de Risk (c'est nul comme jeu), puis belote. L'après-midi se passe tranquillement.

Pas d'eau potable au refuge. Petit repas le soir. La tenancière nous offre de la soupe.

Il ne nous reste plus que 4h de marche à faire demain pour rejoindre Zermatt et conclure ce trek.

C'est parti pour une nuit réparatrice.

Les photos du jour 6

mercredi 24 septembre 2008

Jour 5 : Prarayer-Breuil Cervinia

Compte-rendu de la journée 5 (jeudi 11 septembre 2008) :
Prarayer-Breuil Cervinia
Rédaction : Ced & Stef

Reveil 5h30 : Merci Gilles !
Nuit toujours pas réparatrice.
Le chien de la patronne à mangé nos poubelles.
Le temps pour Ced de souffler une petite bougie plantée dans le plat d'avoine façon Gillou (34 ans, merci pour lui), et c'est parti !


Départ 7h : Direction le col de Valconera.

Nous commençons par grimper un peu dans la forêt en longeant le lac.


Après la forêt, nous suivons le cours d'un torrent. Pas de trace dernière nous des allemands ni des quatre français qui ont dû partir un peu après nous.


Puis nous obliquons, vers la gauche pour attaquer une montée bien plus rude.


Durant cette portion, nous apercevons quelques chamois (ou bouquetins).


Nous arrivons dans une zone très caillouteuse et découvrons le col en face. Par contre nous ne voyons aucun chemin...


Nous attaquons donc dans les cailloux. Le début, relativement plat, est un peu casse patte.
Par contre quand la pente augmente, la difficulté va crescendo. D'autant que le sentier n'est pas très visible vu la nature du terrain.


Nous finissons par arriver en haut vers 11h00. Stef et Gilles, puis Lolo et 1/4 d'heure plus tard Ced. Celui-ci marmonne "La veille, quelqu'un a dit que le tour du Cervin était facile et accessible à tous ...".

Entre temps, arrivent en haut un des quatre français, puis le couple d'allemands.
Nous attaquons la descente. Sans attendre les autres français. Nous projetons de déjeuner au refuge Perruca ou un peu après.

Le début de la descente est assez acrobatique (chaînes et échelons dans la roche). Puis nous arrivons dans les herbages tout en suivant un torrent.


Nous décidons de déjeuner au bord de celui-ci et nous profitons du soleil pour faire sécher nos vêtements.


Durant notre pause, allemands et français nous repassent devant.
Nous repartons donc vers Breuil Cervinia via la fenêtre Cignana.

Un nuage nous entoure soudainement. Et nous continuons l'étape sous une pluie fine. La pluie s'intensifie alors que nous attaquons la montée vers la fenêtre. Pas de photos, je range l'appareil à l'abri.

Nous attaquons ensuite la descente vers Perreres. Nous y doublons les français qui attendent d'apercevoir le mont Cervin entre entre deux nuages, puis les allemands dans la forêt au-dessus de Perreres.

Uns fois à Perreres, nous poussons encore une petite heure pour arriver à Breuil.

A Breuil, Ced et Gilles vont à l'office de tourisme pour chercher un camping.
Finalement, pas de camping, obligé de prendre un bus direction Valtournenche ou un mobil-home nous attends. La bonne nouvelle, c'est que le refuge Theodul est ouvert. Cela nous évitera de finir les 8 dernières heures de marche le lendemain. En dormant au refuge nous pourrons couper en deux journées de 4 heures.

Nous remontons la rue au milieu des vaches, puis prenons le bus direction le camping.
C'est bien d'avoir un peu de confort dans un mobil-home. En plus il pleut toute la nuit.

Dans la nuit Gilles donne un mawachi geri à Ced.

Les photos du jour 5

lundi 22 septembre 2008

Jour 4 : Arolla-Prarayer

Compte-rendu de la journée 4 (mercredi 10 septembre 2008) :
Arolla-Prarayer
Rédaction : Ced & Stef

Réveil à 5h30 ! Merci Gilles ...
Après deux premières journée modérées (5 ou 6 heures), nous décidons d'accélérer le rythme, et donc une journée de 7h35 de marche au programme !

Nuit toujours pas répératrice.
7h : départ pour le haut glacier d'Arolla.
Nous commençons par marcher dans le lit du torrent. Puis nous le longeons en passant devant la centrale hydro-électrique. Ensuite ça commence à monter doucement et nous découvrons, face à nous le mont Collon et le bas glacier d'Arolla. Il a l'air vraiment pentu et crevassé.
Nous craignons un moment que celui-ci soit le haut glacier, mais un coup d'œil sur la carte nous rassure.


Nous arrivons ensuite dans une sorte de vallée qui a du contenir un moment le glacier mais celui-ci à fortement réduit. Seul un torrent serpente en son sein.

Après une petite pause, nous attaquons le glacier par le côté gauche ou il est recouvert de roche. C'est plus rassurant.

Au bout, nous devons traverser le glacier pour aller sur son côté droit. Sans crampons, ça glisse pas mal. Ce passage s'avère délicat, mais si le glacier est relativement plat à cet endroit. Nous trouvons encore quelques indications sur le chemin.

Encore une petite pause avant d'accéder à la partie haute du glacier. Nous nous posons beaucoup de questions sur le bon chemin à prendre. Les signaux ne sont pas visibles, il commence à pleuvoir.

Nous attaquons par les rochers sur la droite dans l'idée de le traverser de droite à gauche un peu plus haut ou le glacier est plus plat.

Lorsqu'il comment à pleuvoir puis à grêler, nous nous posons de sérieuses questions sur la route.

Nous arrivons finalement ou le glacier est plus plat et le traversons lors d'une éclaircie.

Un nuage nous enrobe soudainement alors que nous sommes au milieu, mais nous gardons le cap et arrivons rapidement de l'autre côté du glacier : le col du mont Collon.

Peu de photos au col car il y a du brouillard. Nous ne voyons pas grand-chose et c'est parti pour la descente vers le refuge Nacamuli (45 min), puis Prarayer.

Nous déjeunons au refuge, ou nous sommes rejoints par le couple d'allemands. La pluie fait tourner tout ça court.

Marche très accidenté (chaînes, marches) au début puis rapide au fur et à mesure.

Nous découvrons alors le lac du barrage. Le refuge est au bord du lac.

Le refuge est très agréable, nous plantons la tente sur des cailloux à côté de celui-ci. Nous pouvons même prendre l'apéro, les douche et le dîner au refuge.

Au refuge, nous voyons toujours le couple d'allemand. Nous faisons également connaissance de quatre français (une soixantaine d'années) qui était aussi ce matin à Arolla et qui ont fait la même journée que nous.

Tout ce petit monde projète de faire l'étape Prarayer-Breuil demain (8h30 de marche...).

Nous croyons fermement à une nuit réparatrice.

Les photos du jour 4

vendredi 19 septembre 2008

Jour 3 : Zinal-Arolla

Compte-rendu de la journée 3 (mardi 9 septembre 2008) :
Zinal-Arolla
Rédaction : Ced & Stef

Nuit pas trop réparatrice, comme d'hab !

Reveil 7h !
Devant l'état de fatigue des troupes la veille, il a été décidé de prendre un bus pour le barrage de Moiry. Le bus postal part à 8h30.

Nous prenons le bus avec un couple d'allemands qui vont à Zermatt avec le même planning que nous.

9h : Début de l'étape. Direction le col de Torrent. Ced est en retrait.
Au col, rencontre avec un groupe de suisses, qui fait Chamonix-Zermatt.


La descente est toujours difficile pour Stef (un peu moins que celle de la veille sur Arolla quand même).

La descente nous amène sur La Sage, puis bus pour Les Haudères.
1h30 d'attente sur la place de la poste : petite bibine. Les allemands en prennent une à la même terrasse que nous.

Puis bus pour Arolla. Camping toujours avec un beau gazon, mais truffé de pierres, comme la veille (pas top pour les sardines).
Pizzeria le soir : 2,20 FCH le verre d'eau.

Retour à la tente : dodo.

Les photos du jour 3

jeudi 18 septembre 2008

Jour 2 : Meidsee-Zinal

Compte-rendu de la journée 2 (lundi 8 septembre 2008) :
Meidsee-Zinal
Rédaction : Laurent

Reveil 6h30 sous la glace.
Petit-déjeuner sous un beau soleil, mais une température très fraîche.

Départ 8h30 sous un ciel bleu.

Ascension du col Meidpass, facile une heure de montée, puis descente vers l'hôtel Weisshorn, arrivée vers 11h15.

Grosse pause sous un superbe soleil. Déjeuner sur les grande tables en bois au dessus de l'hôtel.

13h00, départ vers Zinal, toujours sous un beau ciel bleu.

Après 3h15 de plat et de descente difficile, nous arrivons à Zinal pour le pot d'accueil de l'office du tourisme.

Installation au camping, première douche depuis le départ.
Après une petit apèro, dîner au resto. Assiette valaisanne pour Ced et fondue pour les autres.

Une nuit tranquille nous attends malgré nos courbatures.

Jour 1 : Twara-Meidsee

Compte-rendu de la journée 1 (dimanche 7 septembre 2008) :
Twara-Gruben-Meidsee

Rédaction : gilles

Finalement, il pleut toute la nuit. Personne n'a vraiment pu fermer l'oeil.

Lever 7h00.

Super petit-déjeuner (à la Gilles) : flocon d'avoine, fruits secs, lait et chocolat en poudre et eau.


Matin humide. Il pleut encore. Départ 8h30 sous (dans en fait) les nuages.


Ascension vers Augstbordpass. Chemin difficile, cailloux humides, encore bouquetins et marmottes.
Personne n'est tombé, arrivée au col à 10h30.


Froid et nuageux. La descente s'accompagne d'éclaircies.
Gruben à 12h30, sous le soleil !

Petite bière à 10h30 et on repars pour les lacs qu'on ne trouvera pas.

Nous sommes à environ 2600m. un vent froid nous saisi durant le montage de la tente et la préparation du repas.

On a froid, on est fatigués, on est sale.Il y a de l'eau mais il fait trop froid.

Heureusement il y a l'apéro et les jeux.

Nous espérons tous pouvoir nous endormir rapidement, bercés par les cloches des chèvres voisines.

Les photos du jour 1